Reconnaissance du travail accompli pendant la pandémie : les cadres des collèges toujours en attente
24 septembre 2021

Nous vous informions dans une précédente édition du communiqué Le Facteur C que lors du Comité d’échange et de consultation (CEC) de juin 2020, une demande officielle a été adressée afin que l’on puisse reconnaître la contribution exceptionnelle des cadres des collèges dans le maintien des activités qui a permis aux étudiants de poursuivre leurs études. Après plusieurs relances, en juin dernier, les représentants de la direction des relations du travail du ministère de l’Enseignement supérieur nous informaient que le gouvernement reconnaissait le travail accompli et souhaitait offrir au personnel d’encadrement des collèges une banque de 10 jours compensatoires avec la possibilité de se faire monnayer un maximum de 5 jours au 30 juin 2022 en reconnaissance de leur contribution additionnelle lors de la pandémie. Cette proposition a été reçue très positivement. Lors de cette rencontre, l’ACCQ avait alors mentionné que l’année 2021-2022, en contexte pandémique, serait également très exigeante et qu’il serait préférable que les jours compensatoires puissent tous être monnayables à la volonté du gestionnaire au cours de l’année 2021-2022. Depuis ce temps, d’autres réseaux ont obtenu une compensation pour la contribution additionnelle de leur personnel d’encadrement, mais nous, nous sommes toujours en attente d’une réponse.

Considérant la situation, le 17 septembre dernier, l’ACCQ, l’Association des directrices générales et directeurs généraux des collèges du Québec (ADGCQ) et l’Association des directrices et directeurs des études des collèges du Québec (ADDECQ) ont transmis une lettre cosignée à la ministre McCann. Celle-ci avait pour but de donner suite à l’ouverture démontrée par le gouvernement à reconnaître le travail exceptionnel des cadres et des hors-cadres du réseau collégial depuis le début de la pandémie. Plus concrètement, elle visait à requérir une réponse à savoir pourquoi la situation a été réglée, notamment pour les cadres des centres de services scolaires par la publication d’un arrêté ministériel en juin dernier, mais que rien n’a encore été officialisé à ce jour en ce qui concerne notre réseau. 

Il va sans dire que nous espérons pouvoir compter sur le soutien de la ministre afin que ce dossier puisse cheminer dans les meilleurs délais, et ainsi, dissiper le climat d’incompréhension qui s’est installé. Nous vous tiendrons évidemment au courant des développements que nous souhaitons imminents.